Le 9 décembre 2018, l’AfricaMuseum (Musée royal de l’Afrique centrale) a réouvert ses portes au public après une rénovation, une restauration et une extension qui ont duré 5 ans. La Régie des Bâtiments est intervenue en qualité de maître d’ouvrage de ce projet unique.
La Régie des Bâtiments restaure actuellement la « statue d’un éléphant africain » (situé sur la Leuvensesteenweg) et le pont pour piétons et cyclistes (situé sur la Keizerinnedreef) dans le parc de Tervueren. Ces travaux de restauration sont rendus possibles grâce aux subsides de la Loterie Nationale.
Restauration, rénovation et extension du musée
Classé comme monument
Dans la mesure où le site appartient au patrimoine artistique de la Belgique, il importe de veiller à sa préservation pour les générations futures.
Le bâtiment muséal (conçu par l'architecte français Charles Girault) et ses abords sont d’ailleurs protégés en tant que monument et site. L'intérieur du rez-de-chaussée ainsi que son mobilier d'origine sont également classés. Les vitrines d'exposition historiques sont dès lors reprises dans la scénographie du musée rénové.
Association momentanée
La Régie des Bâtiments a désigné l'association momentanée multidisciplinaire Stéphane Beel Architectes + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Desvigne + Arup NL + BB + RCR + Daidalos pour qu’elle se charge de la modernisation, de la restauration et de l'adaptation de l'infrastructure, plus spécifiquement du bâtiment muséal. Elle a également rédigé un plan directeur (vision à long terme) pour les abords du musée.
Dans cette association momentanée, chaque partenaire amène sa spécialité : architecture (Stéphane Beel Architectes), restauration (Origin Architecture & Engineering), scénographie (Niek Kortekaas) aménagement d’espaces verts (Michel Desvigne paysagiste), stabilité (Arup), techniques (bureau d’études RCR), acoustique et physique du bâtiment (Daidalos Peutz) et management du projet (Bureau Bouwtechniek).
Concernant les travaux
L’AfricaMuseum / Musée royal de l’Afrique centrale a choisi de faire exécuter la restauration, la rénovation et le réaménagement du bâtiment muséal en même temps que la construction du pavillon d’accueil et de la galerie d’exposition souterraine.
Le pavillon d’accueil se limite à un rez-de-chaussée et à un étage. Il s’intègre harmonieusement à la verdure environnante. Le pavillon ne dépasse pas en hauteur le bâtiment muséal et est bordé (côté rue) par une rangée d'arbres.
L’accueil, les lockers, le Museum shop et la cafétéria ne se trouvent plus dans le bâtiment muséal de sorte que ce dernier puisse être utilisé à 100% pour l’exposition permanente.
Le mur-rideau en verre et la structure légère accentuent le respect de la nature et les bâtiments historiques environnants. Le restaurant/la brasserie du musée au premier étage offre une vue spectaculaire sur le parc environnant, le bassin de l’étang rénové en 2016 et le bâtiment muséal. Entre le pavillon d’accueil et le bâtiment muséal, des podiums blancs ont été installés de sorte à pouvoir jouer de la musique en plein air par exemple.
Via un imposant escalier en béton de parement blanc, le visiteur descend aux étages souterrains. Grâce à la profonde « cour anglaise », la lumière du jour est également présente à ces étages inférieurs. Tous les niveaux sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Il y a également un réfectoire pour les groupes scolaires.
Le pavillon d’accueil est relié au bâtiment muséal par une galerie souterraine.
La liaison souterraine fait 100 mètres de long. C’est le passage principal pour les visiteurs et il représente tant l’entrée que la sortie au musée.
Il relie le pavillon d’accueil au bâtiment muséal. Dans la galerie se trouve un grand espace exceptionnel qui peut être scindé en 1 ou 2 pièces grâce à une paroi pivotante (13 x 5 mètres). Il est ainsi possible de créer une salle de 300m² et 600 m². En outre, il y a encore un espace flexible pouvant être transformé en auditorium ou en salle d’exposition supplémentaire.
La galerie souterraine est comparable à une grande boîte blanche. La conception minimaliste et le choix conscient du blanc tant pour les plafonds, les murs que la dalle de béton polie confèrent au musée une ambiance unique.
Dans la liaison souterraine, vous trouverez la pirogue (22,5 mètres et 3 500 kg) qui s’y trouve depuis février 2016 car il n’aurait plus été possible de l’y placer ensuite (pas d’accès suffisante).
Un des travaux les plus délicats à exécuter était la réalisation de la liaison entre la galerie souterraine et le bâtiment muséal. Pour cela, les fondations du bâtiment muséal ont dû être forées.
L’architecture imposante style « Palais des Beaux-Arts » du bâtiment muséal a été traitée avec respect et ramenée autant que possible à son état initial. Les axes de vue ont à nouveau été libérés. En rouvrant des baies de fenêtres, on renforce également les angles de vue de l’intérieur sur le parc.
Les façades du bâtiment muséal ont été nettoyées et restaurées. Les lanterneaux dans les toits en zinc ont été renouvelés et équipés d’une protection solaire. Le toit a été isolé et pourvu d’une nouvelle couverture de toiture en zinc ou en ardoises. Les menuiseries extérieures en bois ont été décapées, restaurées et ensuite peintes dans leur couleur d’origine.
La qualité d’isolation a été nettement améliorée en dédoublant les châssis : des contrechâssis et des contreportes en acier ont été placés. Une protection solaire a été installée entre les anciennes et les nouvelles fenêtres.
Le parquet a été poncé et ciré. Les peintures murales et les cartes murales (Congo belge) ont été nettoyées et restaurées où nécessaire. Les peintures de modèles initiales dans la salle avec parquet ont été en partie dégagées et ont été reconstituées par sérigraphie dans l’ensemble de la salle.
Les sols ont été démolis pour l’aménagement de plans inclinés pour personnes à mobilité réduite. Les sols et parois en marbre ont été restaurés où nécessaire. Les vitrines classées ont été restaurées sur place. Dans les salles en marbre, elles ont été placées sur un socle technique de sorte que les techniques (électricité, multimédia, climatisation) puissent être intégrées. L'éclairage a été installé dans le socle supérieur. Les vitrines sont complétées par des nouvelles vitrines créant ainsi un système modulaire contemporain.
Une des interventions les plus spectaculaires dans le bâtiment du musée est le dégagement partiel de la cour intérieure. De cette manière, davantage de lumière peut passer dans les sous-sols. C’est d’ailleurs par ce sous-sol que le visiteur pénètre dans le bâtiment muséal.
Grâce à la restauration, à la rénovation et à l’extension, le musée est adapté aux besoins et aux exigences du 21e siècle.
Récompensés par des Publica Awards
En 2019, la rénovation et la restauration de l’AfricaMuseum ont obtenu deux Publica Awards, lors d’une cérémonie récompensant les meilleurs projets publics. La Régie des Bâtiments et l’AfricaMuseum se sont vu décerner l’or dans la catégorie Heritage & Architecture, une première place partagée avec « Beeldsmederij – De Maan » à Malines. Dans cette catégorie, ils ont également remporté le prix du public.
Historique
Lors de l’Exposition universelle de 1897, l’Exposition coloniale a connu un énorme succès. Aussi fut-il décidé de la transformer en musée permanent doublé d'un établissement scientifique. « Le musée du Congo » était né.
Lisez-en plus sur l’historique de l'AfricaMuseum
Cadre et élégance
Léopold II avait une prédilection pour l'architecture monumentale imposante. Rien d'étonnant donc à ce que le Parc de Tervueren, dans son ensemble, évoque Versailles. Le site est vraiment vaste : il comprend 5 bâtiments et le parc s'étend sur 207 ha.
Lisez-en plus sur le cadre et l’élégance de l'AfricaMuseum
Restauration de la « statue d’un éléphant africain »
La sculpture appelée « statue d’un éléphant africain », construite en béton armé, a été réalisée par Albéric Collin (1886-1962) à l’occasion de l’Exposition universelle de 1935 à Bruxelles. En 1938, elle a été transférée à Tervueren et placée sur un socle en grès ferrugineux sur la Leuvensesteenweg.
Au fil des années, la statue s’est dégradée, principalement parce que l’armature intérieure se corrode et se dilate. De ce fait, différentes fissures sont apparues et se sont encore aggravées à cause d’infiltrations d’eau et des cycles de gel et de dégel.
L’étude de restauration été lancée en août 2022. Celle-ci comprenait une recherche en histoire de l’art avec en outre, une analyse des dégradations, une étude de la structure métallique, des ancrages, de la couche de finition et des joints, etc.
L’étude a abouti à une proposition concrète d’approche pour la restauration. Sur cette base, un dossier d’adjudication a été établi pour les travaux de restauration proprement dits.
Les travaux de restauration ont débuté en décembre 2023. Après un arrêt pendant l’hiver, les travaux ont repris en mars 2024. Ils s'achèveront en septembre 2024.
Le but de la restauration est d’utiliser au maximum les matériaux et les techniques d’origine, mais également d’améliorer la durabilité de la statue, par exemple, en la rendant plus résistante aux conditions météorologiques.
Les crevasses, fissures et lacunes dans la statue seront réparées. La corrosion sur l’armature à nu sera enlevée et une protection contre la corrosion sera appliquée.
Les anciens mortiers de réparation et les joints présentant des crevasses ou étant esthétiquement dérangeants seront retirés et remplacés par des matériaux dont la texture et la couleur correspondent à l’aspect d’origine de la statue et du socle.
Par le passé, la statue a été repeinte à plusieurs reprises. Ces couches de peinture seront éliminées car, d’une part, elles ne sont pas assez perméables à la vapeur et, d’autre part, elles aplanissent les détails et la texture de la statue. Une nouvelle couche de peinture perméable à la vapeur sera prévue.
Les éléments de la statue qui risquent de se briser seront dotés d’une armature supplémentaire. La lacune à la trompe sera également réparée. En effet, sur d’anciennes images d’archives, il apparaît, que celle-ci se terminait, à l’origine, par une boucle.
Le socle de la statue sera nettoyé, les pierres manquantes seront replacées et les lacunes seront comblées.
Cette restauration est rendue possible grâce aux subsides de la Loterie Nationale.
Étant donné que la statue est un monument classé, la restauration sera conduite en étroite concertation avec Agentschap Onroerend Erfgoed.
Restauration du pont de la Keizerinnedreef
Le 15 mai 2023, la Régie des Bâtiments a entamé la restauration du pont pour piétons et cyclistes situé à la Keizerinnedreef dans le parc de Tervueren. L’objectif est de préserver son aspect original d’une part et d’améliorer la stabilité et la sécurité d’autre part.
Cette restauration est possible grâce aux subsides de la Loterie Nationale.
Le pont date de 1896 et fait partie de la Keizerinnedreef, qui est parallèle au canal qui relie les deux grands étangs dans le parc de Tervuren.
Le pont se trouve dans l’axe du bâtiment de l’AfricaMuseum, qui est implanté perpendiculairement à la Leuvensesteenweg. Celui-ci forme également l’axe principal des jardins à la française symétriques, qui ont été conçus en 1895 par Elie Lainé.
Le pont est protégé en tant que monument. Il a une longueur d’environ 20 mètres et une largeur de plus de 10 mètres.
Au fil des années, des signes visibles d’altération sont apparus sur le pont, et la structure actuelle ne répond donc plus aux exigences nécessaires en matière de sécurité et de stabilité. C’est pourquoi le pont n’est plus accessible aux poids lourds et aux véhicules depuis quelques années, et il est accessible uniquement aux cyclistes, aux motocyclistes et aux piétons.
La restauration du pont comprend :
- La restauration des têtes de pont, qui sont composées d’un noyau de briques et recouvertes d’une combinaison de pierre calcaire beige et de pierre bleue. Les pierres et les joints ont été nettoyés et, si nécessaire réparés ou remplacés.
- La restauration des colonnes et poutres d’origine ainsi que l’ajout de nouvelles colonnes et poutres afin d’améliorer la stabilité et la sécurité.
- Le remplacement des fondations du pont. À cet effet, une partie de l’étang a dû être asséchée à l’aide d’un rétenteur d’eau.
- La restauration des garde-corps en fonte. Ceux-ci ont été démontés et restaurés en atelier. Une protection antichute supplémentaire sera installée sous la forme d’un treillis discret en inox.
- Le revêtement du pont, qui était auparavant composé d’un platelage en bois, sera remplacé par un platelage métallique à grain fin, dans une couleur qui se rapproche de la dolomie des chemins.
- Pour une meilleure praticabilité, le chemin central sera pourvu d’un revêtement en béton de ciment, comme celui existant de la Keizerinnedreef en asphalte. Les trottoirs des deux côtés du chemin central seront également reliés sans seuil aux chemins existants du parc en dolomie.
- La remise en peinture des éléments en métal du pont dans une couleur gris clair qui correspond à la couleur d’origine selon l’étude historique des couleurs.
Le pont sera remis en service dans le courant de septembre 2024. Comme avant, seuls les (moto)cyclistes et les piétons pourront l’emprunter. La circulation sporadique de véhicules légers sera cependant possible en cas de nécessité (par exemple, pour des travaux d’entretien dans le parc).
Restauration de la Porte de Louvain et d'une partie du mur d’enceinte
En décembre 2023, une étude préliminaire a été lancée pour la restauration de la Porte de Louvain dans le parc de Tervueren ainsi que d'une partie démolie du mur d’enceinte (les deux datent du 17e sièce).
Pendant cette étude préliminaire, la Porte de Louvain restera accessible aux piétons et aux cyclistes.
L’étude préliminaire sera achevée en 2024 et servira de base à l’élaboration du marché public pour l’exécution des travaux de restauration.
Restauration de la charpente de Hobé
En juin 2021, la Régie des Bâtiments a fait démonter la charpente de Hobé dans la cour intérieure du Palais de l’Afrique dans le Parc de Tervueren. La charpente de Hobé est une charpente en bois décorative de style Art nouveau, conçue par
Georges Hobé à l’occasion de l’Exposition internationale de 1897. La charpente se trouvait initialement dans le Palais de l’Afrique (l’ancien Palais des Colonies), mais a été démontée et disposée en plein air dans la cour intérieure du bâtiment en 1981. Elle a également été officiellement classée en tant que monument cette même année.
Comme la charpente avait été endommagée par les intempéries au cours des 40 dernières années et présentait des problèmes de stabilité, elle a été démontée préventivement afin d’éviter de nouveaux dommages, en concertation avec Agentschap Onroerend Erfgoed. Les 670 éléments, qui composent la charpente, ont été cartographiés en trois dimensions et sont désormais stockés au sec.
L’objectif à terme est de faire restaurer la charpente de Hobé, de la remonter et de la protéger contre les intempéries.
L’étude préliminaire pour la restauration a débuté en septembre 2023.
Aucun planning n’est prévu pour le moment pour les travaux de restauration proprement dits. Celle-ci sera effectuée en étroite concertation avec Agentschap Onroerend Erfgoed.
Parking définitif et rénovation du chemin d’accès principal
Le parking de dissuasion au terminus du tram 44 à Wezembeek-Oppem a été élargi pour en faire le parking définitif de l’AfricaMuseum. Il a été transformé en un « point Hoppin », un point où l’on peut aisément passer d’un moyen de transport à un autre, donc de la voiture aux transports publics ou au vélo. Cela contribue à une mobilité plus fluide et plus durable.
Le point Hoppin peut accueillir 286 voitures et 300 abris à vélos ont été prévus. Tant les visiteurs de l’AfricaMuseum que les navetteurs peuvent l’utiliser.
Les travaux pour le point Hoppin ont débuté en mars 2021 et ont été achevés fin 2023.
Le chemin d’accès qui relie le point Hoppin à l’AfricaMuseum a également été rénové. Le revêtement du chemin a été démonté et réaménagé avec de la dolomie et a été bordé d’herbe. L’objectif de cette reconstruction était de créer un accès principal plus clair au parc et au pavillon d’entrée de l’AfricaMuseum. Une connexion logique entre les différentes infrastructures du site a donc été assurée dans le respect de l’historique du site et de l’environnement verdoyant.
L’ensemble du projet a été réalisé par De Werkvennootschap et financé par la Régie des Bâtiments et le Fonds européen de développement régional (FEDER). La Régie des Bâtiments a investi environ 3,2 millions d’euros (TVA comprise). Le Fonds européen de développement régional (FEDER) a investi 597 373 euros à cet effet.
Plus d'informations sur le site de De Werkvernootschap (en néerlandais)
Restauration de la statue de Virginius et Virginia
En 2020, la Régie des Bâtiments a restauré la statue en bronze de Virginius et Virginia au parc de Tervueren. Début mai 2020, la statue a été retirée du parc de Tervueren et transportée vers un atelier en vue de sa restauration. Le 8 juillet 2020, la statue a été replacée à sa place originelle sur la pelouse à côté du Palais de l’Afrique (anciennement le Palais des Colonies).
La statue même a été entièrement nettoyée et débarrassée de sa couche de finition, qui n’était pas d’origine. La statue a ensuite reçu une nouvelle patine et une nouvelle couche de cire de protection.
Le socle en brique, détérioré par une infiltration d’eau, a été complètement démoli et une nouvelle fondation a été coulée. Un nouveau socle en béton armé léger parachevé d’une peinture minérale a été placé. Visuellement, le nouveau socle est totalement identique à l’ancien, mais grâce au béton, l’étanchéité a été améliorée.
Contexte historique
Le titre original de la statue est « Virginius immolant sa fille ». Elle a été créée par la sculptrice Elisa Bloch en 1886. L’artiste a représenté dans cette œuvre l’histoire tragique de Virginia, telle que décrite par l’écrivain romain Tite-Live.
La statue a été posée dans le parc de Tervueren en 1897 en même temps que dix-neuf autres statues. Bien que son installation dans le parc fût prévue pour une durée provisoire, elle peut encore être admirée sur la pelouse à côté du Palais de l’Afrique.
Restauration de l'étang fontaine
En mai 2016, la Régie des Bâtiments a achevé la restauration du grand étang fontaine du Parc de Tervueren. Cet étang, d'une superficie de pas moins de 6 042 mètres carrés, peut contenir cinq millions de litres d'eau.
Les fissures dans le bassin de l'étang, le passage souterrain et la chambre de pompage souterraine ont été réparés et tout a été réétanchéisé. Les pierres de taille classées ont été nettoyées et restaurées. Une toute nouvelle installation de fontaine et une nouvelle trappe d'accès hydraulique avec un escalier menant vers la partie souterraine ont été placées. Le robinet de purge industriel a également été remplacé.
La fontaine jaillit de plus belle, et ce jusqu'à une hauteur de dix-huit mètres. Le jet, basé sur le modèle historique d'origine, a la forme de la fleur de lys française. À la nuit tombée, le nouvel éclairage apporte une touche féérique.
Travaux antérieurs
Lisez-en plus sur les travaux antérieurs de l'AfricaMuseum
Fiches techniques
Masterplan, restauration, rénovation et extension du musée
Propriétaire : État belge
Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments
Occupant : Musée royal de l’Afrique centrale
Équipe d’études multidisciplinaire : association momentanée Stéphane Beel Architecten + Origin Architecture and Engineering + Niek Kortekaas + Michel Desvigne + Arup NL + Bureau Bouwtechniek + RCR + Daidalos Peutz
Entrepreneur : sa Denys (Wondelgem)
Durée des travaux : octobre 2013-avril 2018
Réouverture du musée : 9 décembre 2018
Espace disponible : environ 11 000 m² (24 salles et espaces de circulation)
Coût global d’investissement (construction, honoraires et financement) : 66,5 millions d’euros
Restauration de l’étang fontaine
Propriétaire : État belge
Maître d'ouvrage : Régie des Bâtiments
Étude : Régie des Bâtiments
Carottage : OREX Geotechnics
Travaux de restauration de construction de la fontaine : Denys sa
- Délai d’exécution : avril 2015-avril 2016
- Coût : environ 900 000 euros (TVAC)
Techniques de la fontaine : Automatic Spraying Systems
- Délai d’exécution : mars 2015-mai 2016
- Coût : environ 162 000 euros (TVAC)
Coût travaux de forage d’un puits : environ 12 500 euros (TVAC)
Restauration statue Virginius et Virginia
Propriétaire : État belge
Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments
Entrepreneur : Remmen
Durée des travaux : mai 2020 - juillet 2020
Coût des travaux : environ 26 500 euros (TVAC)
Parking définitif et rénovation du chemin d’accès principal
Propriétaire : État belge (70%) et De Werkvennootschap (30%)
Responsable du marché public pour l’étude et les travaux : De Werkvennootschap
Entrepreneur : Viabuild
Durée des travaux : mars 2021- fin 2023
Coût d’investissement de la Régie des Bâtiments : environ 3,2 millions d’euros
Restauration de de la charpente de Hobé
Propriétaire : État belge
Maître d'ouvrage : Régie des Bâtiments
Mesurage préalable en 3D : Topo4D
Coût du mesurage : environ 1 000 EUR, TVA comprise
Entrepreneur pour le démontage, l’inventaire et le stockage : Renotec
Coût du démontage, de l’inventaire et du stockage : environ 62 000 EUR, TVA comprise
Bureau d’études pour l’étude préliminaire de la restauration : Remmen
Début de l’enquête préliminaire : septembre 2023
Coût de l’étude préliminaire : environ 80 000 EUR, T.V.A. comprise
Restauration « statue d’un éléphant africain »
Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments
Bureau d’études : Lapis Arte
Coût de l’étude : 17 000 euros, T.V.A. comprise
Début de l’étude : août 2022
Durée de l’étude : 4 mois environ
Début des travaux de restauration : décembre 2023 (avec un arrêt pendant l’hiver et une reprise en mars 2024)
Fin des travaux de restauration : septembre 2024
Exécuteur des travaux de restauration : Lapis Arte
Coût des travaux de restauration : environ 130 000 euros, T.V.A. comprise
Restauration du pont de la Keizerinnedreef
Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments
Étude préparatoire : Régie des Bâtiments
Entrepreneur : Monument Vandekerckhove
Début des travaux : mai 2023
Fin des travaux : septembre 2024
Coût des travaux : 1,5 million d’euros, T.V.A. comprise
Restauration de la Porte de Louvain et d’une partie du mur d’enceinte
Maître d’ouvrage : Régie des Bâtiments
Étude préliminaire : Lapis Arte
Coût de l’étude préliminaire : environ 60 500 euros, T.V.A. comprise
Début de l’étude préliminaire : décembre 2023
Dossier actualisé en août 2024.