Les procédures de suspension intentées par ces mêmes riverains ont déjà été déboutées par le Conseil d’État le 29 septembre 2017. Depuis ces arrêts de rejet, les mesures nécessaires ont été prises en vue de l’exécution des travaux. Les permis sont, en effet, exécutoires.
À l’audience du 26 mars 2019, le Conseil d’État a indiqué qu’une audience complémentaire sera organisée afin de laisser l’auditorat et les parties se prononcer sur la demande de maintien des effets des permis, qui a été introduite par la Régie des Bâtiments pendant la procédure.
La construction de la prison de Haren sert l’intérêt public vu qu’elle s’inscrit dans l’exécution du Masterplan Prisons visant à offrir aux détenus des conditions de détention humaines et sûres, et tend à remplacer les prisons de Forest et Saint-Gilles – datant du 19e siècle – qui ne répondent plus aux exigences et conceptions actuelles sur le plan du traitement des détenus.