Architecte - Restauratrice

Stéphanie travaille en tant qu'architecte-restauratrice au sein du Service restauration du Centre d’Expertise Technique et d’Innovation (CTI), situé à Bruxelles.

En quoi consiste exactement votre travail ?

Mon travail à la Régie des Bâtiments consiste en la gestion du Patrimoine fédéral. Il s'agit de bâtiments qui sont classés ou comportent une valeur patrimoniale. En tant qu’architecte-restauratrice au sein du Centre d’expertise Technique et d’Innovation, je mène d’une part des études et des travaux de restauration, et d’autre part, j'établis aussi des contrats d'études globaux pour désigner des bureaux d'études externes afin qu’ils puissent effectuer sous ma supervision des projets de restauration. 

Comment se déroule une journée type de travail ?

Il n’y a pas de journée de travail « type » pour cette fonction de par la multiplicité des tâches à effectuer. Le métier d’architecte combiné à celui de restaurateur fait que l’on ne s’ennuie jamais. Les journées sont partagées entre des travaux de recherches et d’études, l’application de ceux-ci sur chantier et des tâches administratives. Les périodes sont fluctuantes. L’anticipation et l’organisation sont donc deux qualités primordiales pour mener à bien ce travail. 

Quel est/sont le(s) projet(s) sur lequel/lesquels vous avez préféré travailler ?

Les sites sur lesquels je travaille sont très variés : palais de justice, abbayes, tours, serres et encore bien d’autres. Au vu de la diversité des projets, il est donc très difficile de faire un choix. Si je ne devais en citer que deux, je dirais : les serres ‘Jardin d’hiver’ du domaine royal de Laeken ainsi que l’ancien Palais des Princes-Évêques de Liège car il s’agit de deux projets de longue haleine, riches en matière patrimoniale et en défis à relever.

Quel(s) avantage(s) offre la Régie des Bâtiments ?

La Régie des Bâtiments offre à ses agents la possibilité de se former, et ce, de manière continue. C’est d’autant plus important dans le métier d’architecte-restaurateur, où les techniques et les règlements sont en perpétuelle évolution.
Nous travaillons souvent sur des projets et des sites exceptionnels  qui ne sont pas accessibles à tout public. C’est donc un privilège de contribuer à leur maintien et à leur préservation afin de les transmettre aux générations futures. 

Selon vous, quelles sont les qualités requises pour cette fonction ?

Il est très important d'avoir reçu une formation d'architecte et de posséder le bagage technique nécessaire. Ensuite, une spécialisation en restauration et conservation du Patrimoine culturel immobilier est un atout non négligeable.

Avec un métier tel que celui-là, je dirais également qu’il faut indéniablement être passionné par le patrimoine. Engagement, pugnacité, sensibilité et autonomie sont les maitres-mots dans mon travail.