La prison de Lantin, le plus grand établissement pénitentiaire du pays, a été inaugurée en 1979. Construit selon les modèles américains et allemands, l’établissement est fractionné en différentes entités : maison d’arrêt, maison des peines, section pour femmes, section psychiatrique et section d’exécution de sécurité particulière.

Masterplan III

Le Masterplan prison III, pour une détention dans des conditions humaines, adopté par le conseil des ministres fédéraux en novembre 2016,  prévoit des changements pour la prison de Lantin. Après la construction de deux nouveaux établissements pénitentiaires, la « Tour » (maison d’arrêt) de Lantin sera démolie. Le reste du site, en meilleur état, sera quant à lui maintenu. Les deux établissements prévus se composent d’une entité de 240 places à construire à Verviers ainsi que d’une implantation de 312 places à bâtir en région liégeoise.   

Un nouvel établissement pénitentiaire en région liégeoise

La maison d’arrêt, plus connue comme la tour de Lantin, présente des problèmes de surpopulation et de vétusté. Des condamnés y résident, alors que cette partie de l’établissement est prévue pour les personnes en détention préventive.

Un établissement pénitentiaire d’une capacité de 312 places devra être construit afin de permettre la fermeture de cette « Tour ». L’emplacement exact de cette nouvelle prison est actuellement en discussion avec les autorités locales et notamment le conseil de Liège Métropole, réunissant les bourgmestres des communes proches de la ville de Liège.

Partenariat public/privé

Le nouvel établissement sera construit via un partenariat public/privé. Le conseil des ministres a chargé la Régie des Bâtiments de poursuivre le développement du dossier et de lancer une procédure DBFM  – DBFM signifiant Design, Build, Finance, Maintain. Il s'agit d'un partenariat public-privé, où la Régie des Bâtiments recherche un partenaire privé qui prend à son compte la conception, la construction, le financement et l'entretien de la prison. Dans le DBFM, un projet intégré est réalisé et l'on collabore dès le début. De plus, chaque partenaire partage son savoir-faire.

Au bout de 25 ans, la nouvelle prison sera remise aux mains de l’Etat en parfait état de fonctionnement.

 

Dossier mis à jour le 7 mars 2018