Le Pavillon chinois de Laeken est fermé pour des raisons de sécurité.

Fin 2017, la Régie des Bâtiments a attribué une mission d’étude au bureau Origin Architecture & Engineering pour les travaux urgents de construction (partie 1) et pour la restauration, entre autres, des toitures, des balcons et de l’oriel (partie 2). Cette étude porte également sur le Musée d’Art japonais, son kiosque, la clôture et les portails d’accès. 

La seconde partie de l’étude concernant la restauration des toitures, des balcons et de l’oriel est en cours.

Historique

Le pavillon chinois fut créé à la demande du roi Léopold II. Après avoir visité plusieurs fois le panorama du « Tour du Monde » à l’Exposition universelle de Paris en 1900, le roi Léopold II demanda à Alexandre Marcel de lui construire un site architectural similaire à proximité de son château à Laeken. Ainsi, le Pavillon chinois et ses bâtiments annexes (un petit kiosque et la « Koetshuis »), la Tour japonaise, ainsi qu’une sculpture, une reproduction du Neptune de Jean de Bologne, furent construits.

Le petit pavillon d’accueil de la Tour japonaise est le seul élément qui fut démonté à la fin de l’Exposition universelle de Paris, puis reconstruit à Laeken. Il  était en effet le pavillon d’entrée du « Tour du Monde » de Paris. Les autres structures sont des conceptions originales pour le site de Laeken.

Le projet de construction du Pavillon chinois fut approuvé en 1901. Les travaux de construction débutèrent en 1903 et perdurèrent jusqu’en 1908, sous l’égide du roi, puis continuèrent jusqu’en 1910, sous celle de l’État, qui avait reçu en don le Pavillon.

Conçu à l’origine pour devenir un restaurant de luxe, il n’a jamais été utilisé comme tel et fut ouvert au public par le Ministère des Affaires étrangères en octobre 1913. Il servit de cadre à une exposition permanente sur les produits importés d’Extrême-Orient et ferma ses portes pendant la Première Guerre mondiale.

En 1921, le bâtiment passa sous la tutelle du Département des Sciences et des Arts. C’est ainsi que, promu musée d’art, sa gestion fut depuis assurée par les Musées royaux d’Art et d’Histoire.

En décembre 2019, le Pavillon chinois, tout comme la Tour japonaise, a été classé par la Région de Bruxelles-Capitale.

Dans une volonté de revaloriser les projets futurs des Musées royaux d’Art et d’Histoire, notamment dans le cadre du Bicentenaire de la Belgique, les Musées Royaux d’Art et d’Histoire ont décidé que le Pavillon chinois ne ferait plus partie des bâtiments occupés par les Musées.

Travaux urgents

Fin 2017, la Régie des Bâtiments a attribué une mission d’étude au bureau Origin Architecture & Engineering pour :

  • les travaux urgents de construction (partie 1) ;
  • la restauration, entre autres, des toitures, des balcons et de l’oriel (partie 2). 

Cette étude porte également sur le Musée d’Art japonais (la Koetshuis), son kiosque, la clôture et les portails d’accès. 

Travaux urgents de construction en 2021 (partie 1)

Un marché public a été lancé afin de désigner un entrepreneur une fois la première partie de l’étude élaborée. Faute de candidats, les travaux n’ont pas pu directement être attribués. Une nouvelle procédure a été lancée et les travaux urgents ont été réalisés par firme Renotec NV au printemps 2021.

Les travaux suivants ont été réalisés au printemps 2021 :

  • l’analyse et les sondages du bois et du réseau d’égouttage ;
  • la protection des menuiseries extérieures et des fenêtres ;
  • l’enlèvement et l’entreposage des éléments instables de la toiture ;
  • l’enlèvement de mousse et de végétation sur la toiture et les balcons, la désobstruction des gouttières ;
  • une étanchéité provisoire sur certains balcons dégradés ;
  • une étanchéité provisoire du bâtiment ;
  • la stabilisation et la protection des éléments de mosaïque ;
  • interventions ponctuelles sur la toiture du bâtiment Musée d'Art japonais.

Restauration des toitures, balcons et de l’oriel (partie 2) 

Vu la complexité et l’ampleur de la restauration prévue, le budget des travaux de restauration futurs a été augmenté pour s’élever à environ 5 millions d’euros. 

L’étude de restauration, menée par le bureau d’étude Origin Architecture & Engineering, est en actuellement en cours.

Fiche technique

Propriétaire : État belge – Donation royale
Maître de l’ouvrage : Régie des Bâtiments
Bureau d’études travaux construction et de restauration : Origin Architecture & Engineering
Entrepreneur des travaux urgents : Renotec NV
Exécution des travaux urgents : printemps 2021
Coût des travaux urgents : 155 000 euros TVAC

 

Dernière modification en février 2024