- 2008-2009 : restauration des toitures sud et rénovation des salles d’exposition situées en-dessous
- 2007-2009 : la cinémathèque
- 2006-2007 : restauration des toitures nord et rénovation des salles d’exposition situées en-dessous
- 2003-2004 : le projet Terarken
- 2002 : les travaux de rafraîchissement
- 1999-2000 : restauration de la salle de concert Henry Le Bœuf
2008-2009 : restauration des toitures sud et rénovation des salles d’exposition situées en-dessous
La restauration des toitures sud, qui jouxtent le Parc royal et la rue Terarken, a débuté en 2008. Les salles d’exposition situées en-dessous ont également été restaurées et entièrement rénovées avec l’équipement nécessaire. Les lanterneaux en verre ont été remis à neuf, en conservant au maximum l’apparence et les matériaux d’origine.
Les charpentes originales en métal de l’ancienne structure ont été conservées et assainies. Les toitures ont été isolées et pourvues d'un vitrage thermique avec un châssis en aluminium. Un système de protection solaire à lames mobiles en aluminium a été installé au-dessus des toitures en verre afin de réguler la luminosité dans les salles d’exposition.
2007-2009 : la cinémathèque
Sous le Palais des Beaux-Arts, un espace accueille désormais deux nouvelles salles de la Cinémathèque . Cette intervention a permis de libérer deux nouveaux espaces d’exposition, de rétablir la liaison entre la rue Baron Horta et le hall Victor Horta et de faciliter l’implantation du restaurant.
2006-2007 : restauration des toitures nord et rénovation des salles d’exposition situées en-dessous
En 2006 ont débuté la restauration des toitures nord et la rénovation des salles d’exposition situées en-dessous. Grâce à ces travaux, les salles satisfont aux normes du Conseil international des musées (ICOM) et les œuvres d’art les plus rares peuvent donc y être présentées au public en toute sécurité.
Lors de la restauration des toitures, il a été décidé de conserver la structure d’origine en acier. Le verre des vitraux a été remplacé par du nouveau verre, une réplique exacte du verre original. Le côté extérieur de la toiture et la structure des plafonds en verre, qui servent de support pour l’entretien des installations techniques et laissent naturellement passer la lumière, ont dû être rénovés simultanément.
La restauration des toitures au-dessus du « grand circuit d’exposition » a exigé une approche différente de celle des « salles noir-blanc » et du hall Horta. Au-dessus de la structure du grand circuit, un vitrage thermique a été installé dans une structure en aluminium. En revanche, dans les vantaux ouvrants de la toiture des salles « noir-blanc » et du hall Horta, du simple vitrage a été posé, placé directement sur les charpentes de toiture.
Au-dessus de la toiture en verre, un système de protection solaire à lames mobiles en aluminium permettant de régler la luminosité dans les salles d’exposition a été placé.
Les salles d’exposition ont été entièrement rénovées et partiellement restaurées (de nouvelles contre-cloisons ont été posées devant les murs restaurés). Les cloisons sont pourvues de l’équipement technique nécessaire pour répondre aux souhaits de tout concepteur d’exposition. Les plafonds à moulures ont été repeints dans leur blanc d’origine et les plinthes en marbre et en chêne ont été restaurées.
Afin de satisfaire aux normes de confort et de conservation, chaque salle a été équipée d’un système de climatisation de la meilleure qualité et d’installations de traitement de l’air. Les salles ont de nouveau été bien isolées afin de garantir un climat intérieur optimal. L’installation électrique a également été entièrement rénovée.
2003-2004 : le projet Terarken
La Régie des Bâtiments a exécuté des travaux dans le cadre de la loi-programme du 30 décembre 2001. Les foyers 2 et 3 ont ainsi été abordés et le projet Terarken, visant la transformation de l’ancien espace de stockage et parking souterrains en un espace polyvalent, s’est achevé fin octobre 2004.
La salle Terarken peut désormais être divisée en trois salles plus petites. Des cloisons et portes acoustiques ont été installées entre les trois salles. Il est possible d’ouvrir entièrement l’ensemble afin d’obtenir un grand espace permettant d’accueillir 750 personnes. Des œuvres d’art peuvent aussi être accrochées aux cloisons dans le cadre d’une exposition. Les techniques d’éclairage nécessaires ont été intégrées dans le plafond. L’entrée principale de cet espace polyvalent se trouve dans la rue Terarken.
2002 : les travaux de rafraîchissement
Durant l’été 2002, la Régie des Bâtiments a rafraîchi en profondeur les salles du Palais des Beaux-Arts en collaboration avec les services du bâtiment. Des fausses cloisons et des faux-plafonds ont été enlevés, les vitraux ont été restaurés et des travaux de sécurité urgents ont été effectués. Les espaces qui étaient occupés par la Société philharmonique et la cantine du personnel ainsi que les salles de ventes publiques ont été vidés pour être réintégrés dans le parcours d’exposition.
Tous les obstacles à la circulation qui s’étaient multipliés au fil des ans ont disparu, afin de remettre à l’honneur le parcours d’exposition original tel qu’imaginé par Victor Horta.
1999-2000 : restauration de la salle de concert Henry Le Bœuf
Entre septembre 1999 et mars 2000, la Régie des Bâtiments a restauré la salle de concert Henry Le Bœuf, le cœur du Palais des Beaux-Arts, ainsi que les espaces techniques y afférents. La finition architecturale et la décoration intérieure ont été restaurées sur la base du concept original d’Horta. Sous la direction des architectes Hervé Gilson et Georges Baines, la salle Henry Le Bœuf a retrouvé son acoustique unique et son lustre d’antan.