Erik travaille en tant qu’ingénieur au Centre d’Expertise Technique et d’Innovation (CTI) à Bruxelles, dans le Service HVAC et physique du bâtiment.
En quoi consiste votre travail exactement?
Mon travail se compose de deux parties. D’une part, il y a des projets concrets auxquels participe le CTI (Centre d’Expertise Technique et d’Innovation). Cela se traduit par un rôle d’accompagnement, de conseil ou de contrôle de qualité. Les études sont réalisées par les services opérationnels de la Régie des Bâtiments ou par des bureaux d’études externes.
D’autre part, je suis en charge du développement et de la mise à niveau de nos cahiers des charges types et des notes techniques. Nous sommes attentifs aux dernières évolutions et nous essayons d'être des précurseurs en termes de durabilité et de consommation énergétique, tout en gardant un œil sur la qualité et la faisabilité économique.
Comment se déroule une journée de travail type ?
Pour moi, il y a deux types de journées de travail, à savoir : une journée au bureau et une journée en télétravail. Pour me rendre au travail, je passe un certain temps sur la route, mais je ne pense certainement pas qu’un trajet en train soit une perte de temps. Au bureau, il y a également la possibilité d’étoffer le travail via des réunions physiques et des discussions avec des collègues.
Une journée en télétravail permet une plus grande flexibilité. Il m’arrive souvent de travailler plus tard, mais je peux organiser ma journée de manière plus flexible.
Dans les deux cas, l’objectif est de travailler sur un seul projet pendant cette journée. Toutefois, cela se combine avec des messages que vous recevez en rapport avec d’autres projet.
Quels aspects de votre travail préférez-vous ?
En général, les bureaux d’études ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps à une étude approfondie d’alternatives, à l’optimisation de systèmes ou à des spécifications correctes. C’est bien que l’on puisse apporter davantage de profondeur aux projets que l’on étudie à la Régie des Bâtiments, comparé aux bureaux d’études dans le secteur privé.
En outre, en raison notamment du fait que la Régie des Bâtiments est, non seulement un bureau d’études, mais généralement aussi un maître d’ouvrage et que l’exploitant est un service public, l’accent est davantage mis sur la durabilité, et donc sur la consommation d’énergie, la robustesse et l’analyse du cycle de vie.
Quel est/sont le(s) projet(s) sur lequel/lesquels vous avez préféré travailler ?
Je ne travaille pas à la Régie des Bâtiments depuis très longtemps, mais j’ai pu m’impliquer immédiatement dans les projets existants, qui sont tout à fait passionnants et stimulants. Ainsi, c'est un privilège de concevoir des installations techniques modernes pour des bâtiments historiques, en plus des grands immeubles de bureaux et des applications spécifiques telles que des cellules de police, le stockage d’armes et de drogues saisies, des auditoriums, des data centers, etc. Cette combinaison donne lieu à des projets variés et captivants.
Actuellement, je travaille beaucoup sur la qualité de l’air dans nos bâtiments. C’est un thème très actuel en raison de la pandémie de coronavirus, mais c’est aussi une préoccupation constante pour le confort et la santé, notamment en ce qui concerne les poussières fines et les allergènes.
Quelle est l’ambiance au sein de votre équipe et de la Régie des Bâtiments en général ?
À la Régie des Bâtiments, une grande attention est accordée au bien-être du personnel, ce qui se traduit, par exemple, par la flexibilité des horaires de travail, la garantie de conditions de travail optimales ou encore l’offre de formations.
C’est peut-être en partie pour cette raison que l’atmosphère de travail est agréable et décontractée, avec un grand respect pour l’individualité de chacun.
Pourquoi avez-vous voulu travailler pour la Régie des Bâtiments ?
La Régie des Bâtiments jouit d'une grande considération dans le monde de la climatisation des bâtiments. Ses directives et ses spécifications sont suivies par la plupart des acteurs du secteur, c'est pourquoi c'était un employeur privilégié pour moi.
Quelle est votre carrière au sein de la Régie des Bâtiments ?
J’ai déjà 60 ans. Toutefois, je ne considère pas la suite de ma carrière comme « une fin relax », mais plutôt comme une ambition de transmettre mes connaissances et mon expérience à d’autres. Il est positif que cela soit possible à la Régie des Bâtiments.
J’aimerais encore réviser l’ensemble du cahier des charges type, dans lequel je souhaite intégrer les dernières évolutions et les idées, en plus de transmettre mes connaissances et mon expérience.